vendredi 19 juillet 2013

Bien plus qu'un hippodrome,.....la Pompe à Phynances du Père Ubu!

Autre point de l'ordre du jour, qui, s'il n'était un nouveau prélèvement sur les contribuables pornichétins, pourrait paraître dérisoire , une nouvelle convention d'affermage pour la Société d'Economie Mixte, Pornichet Evénements, présidée par M. le Maire, pour éviter un prochain dépôt de bilan!
Extraits de l'intervention  d'Alain Pény, au nom de l'opposition municipale :


"Bien plus qu’un Hippodrome et qu’une Tribune sur l’Océan, une « Pompe à finances communales » !

En moins d’un exercice de gestion, la S.E.M. appelle « Au secours » et M. le Maire veut renflouer et garantir, avec l’argent des pornichétins, le sauvetage  de la « Société » de M. le Président.

Mais, une fois de plus, nous ne disposons d’aucun élément chiffré, pour tenter de comprendre les raisons de cette opération : l’opposition a été écartée de la S.E.M., le premier exercice comptable, sur quinze mois (janvier 2012-Avril 2013) n’est pas arrêté et la première A.G. aura lieu en septembre.

Aussi, devons –nous nous contenter de quelques bribes d’information : déficit de 130 K€, au 31/12/2012, porté , à combien au 31/03/2013 (160, 170 K€ ?) 

Il est vrai que subir un déficit, pour le premier exercice comptable, supérieur à 40% du Capital Social, ne permettait pas d’espérer continuer, longtemps, sur cette lancée !

S’il ne s’agissait pas d’un sujet sérieux, à plus de 720 000 euros, sur 11 ans, nous pourrions nous réjouir d’avoir eu raison trop tôt (ce qui est un grand tort, selon Edgar Faure !).

Que disions-nous, le 31 mars 2011, à propos de la délibération, instituant la S.E.M. ?

·        Le choix d’une SEM.

Notre groupe pense que vous n’avez pas choisi la formule la plus pertinente ; nous aurions préféré une SPL. Une SPL n’est constituée, pour des activités d’intérêt général, que de collectivités publiques et de leurs groupements. La Baule et CAP Atlantique viennent, ainsi, de constituer une SPL, pour gérer Atlantia rénové !

Ainsi, vous-même auriez pu tenter de mobiliser (il y a déjà trois ans),  à côté de notre ville, La Baule, Le Pouliguen, Guérande, Saint-Nazaire, la CARENE et CAP Atlantique  (par exemple) : la taille et le rayonnement de l’hippodrome auraient justifié une implication de ces éventuels partenaires.

Il est vrai  que cette formule écartait tout associé privé ou associatif, mais est-ce  la vocation de la Société de Courses, du Crédit Mutuel ou de la SAUR de gérer un Parc Paysager ?

D’ailleurs, des éléments concordants nous donnent à penser que le Crédit Mutuel a exigé une nouvelle convention d’affermage.

·        La confusion des genres

Avec votre SEM, vous ambitionnez de gérer deux équipements, relevant de secteurs économiques différents : le secteur marchand, avec le complexe hippique, et le secteur non-marchand, avec le Parc Paysager.

Structurellement déficitaire (et pour cause, car il ne génère aucune recette !), le Parc Paysager pèsera dans le compte d’exploitation de la SEM et nuira à la visibilité des comptes et des coûts.

Pour la transparence et le contrôle par les Pornichétins de l’usage de l’argent public, nous proposons, soit d’exclure du champ d’intervention de la SEM, la gestion du Parc Paysager, soit, si la conception et la configuration des équipements ne le permettent pas, de faire supporter, conventionnellement, par la seule ville de Pornichet, les coûts de fonctionnement et de maintenance du Parc.

Il est d’ailleurs curieux que vous tentiez de justifier une contribution forfaitaire annuelle, non révisable ni actualisable, en contrepartie de sujétions de service public, sans même donner une estimation chiffrée de leur coût ; il est vrai, que pour le Parc paysager, ouvert depuis moins de sept semaines, la référence historique manque, à moins qu’un administrateur, représentant du Crédit Mutuel, et paysagiste de profession, n’ait éclairé votre lanterne, pour l’entretien du Parc Paysager.

En 2011, vous écartiez toute présomption de déficit durable (comme le développement du même nom !).

En 2013, vous avez changé d’approche, en « bordant », financièrement, la gestion de la SEM.

 

                                    Pour citer, à nouveau, E . Faure, ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !

Aussi, avec la nouvelle convention d’affermage de l’Hippodrome, vous tentez de sauver un outil de gestion et d’image, qui, a déjà , montré sa grande fragilité conceptuelle et économique.

Mais  l’avenir proche nous permettra de proposer aux Pornichétins une solution durable et cohérente, dans les secteurs du Tourisme et de l’événementiel !"

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