mercredi 9 octobre 2013

Recours gracieux contre la vente de la Maison de Retraite communale


                                                                                                               
                                                                                                      Pornichet le 13 septembre 2013
 
Objet : recours gracieux à l’encontre de la délibération n°3 du Conseil Municipal du 18 juillet 2013

 Monsieur le Maire,

 
Je soussignée Madame Josiane KIEFFER épouse ROBERT demeurant 27 avenue du Général Chanzy à Pornichet

Entends former un recours gracieux à l’encontre de la délibération n°3 du Conseil Municipal du 18 juillet 2013 tenant à la « cession de la parcelle bâtie cadastrée Section AH N°489- Maison de retraite Résidence de la Côte d’Amour- Approbation de la promesse de vente- Autorisation de signature »

 
Pour les motifs suivants :

-          La parcelle cadastrée AH N°489 constitue à l’évidence une dépendance du domaine public comme ayant été concédée par la commune au SIVU des Maisons de retraite de Pornichet-La Baule Escoublac, aux fins de créer une maison de retraite destinée à accueillir des personnes âgées des communes de Pornichet et La Baule.

 
L’objet social du SIVU constitue nécessairement et obligatoirement une mission de service public.

La dissolution du SIVU et le transfert de propriété à la commune de Pornichet n’ont changé d’aucune manière la nature de dépendance du domaine public de la parcelle cadastrée AH N°489.


-          S’agissant d’une dépendance du domaine public la parcelle est donc inaliénable. Son déclassement pour l’incorporer au domaine privé communal ne pouvait être envisagé qu’après une désaffectation effective de la parcelle.

 
La délibération litigieuse « constate en tant que besoin » la désaffectation de la parcelle qui en fait ne l’est pas.

En effet, la désaffectation supposerait l’évacuation des personnes âgées actuellement résidentes à la Maison de retraite, ce qui fort heureusement n’a pas eu lieu.

 En tout état de cause, le bâtiment objet de la vente est aménagé pour recevoir des personnes âgées, y compris désorientées.

Enfin le capital de la SCI Lavoisier est majoritairement détenu par l’Association L’Automne gestionnaire de maisons de retraite, de telle sorte que l’objectif, d’ailleurs clairement affirmé y compris par vous-même, est la poursuite de l’activité maison de retraite.

La vente de la parcelle cadastrée AH N°489 est manifestement conditionnée à la gestion de la Résidence de la Côte d’Amour par l’association L’Automne.

La cession de la parcelle litigieuse au vu de ce qui précède entraine la cession d’un service public et appauvrit la commune, et ce d’autant que le prix de vente  est inférieur à l’estimation des Domaines et injustifié au regard de l’avis domanial.

Le conseil municipal du 18 juillet 2013 n’a pas eu une information complète nécessaire à son jugement.

En effet les informations sur l’acquéreur SCI Lavoisier sont à minima : qui la compose ? quels sont les « associés » hormis l’Association Automne ?

Puisque vente à la SCI Lavoisier et gestion par l’Association L’Automne sont liées, le Conseil Municipal est en droit d’avoir des informations complètes sur la dite association: qui la compose ? quels sont les statuts qui la régissent ?
      

Dans l’attente de votre réponse je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes salutations distinguées.
 
Envoi en Recommandé avec Accusé de Réception

Copie RAR à la SCI Lavoisier

Copie à Monsieur le Sous-Préfet

 

 

Paroles des élus de l'opposition.

Selon son habitude, Mme la Directrice de la Communication, qui cumule sa fonction avec celle de Directrice du Cabinet de M. le Maire, a sollicité auprès de l'opposition, un article, de caractère règlementaire, avec un délai important, pour occulter le conseil municipal le plus proche ; la "ficelle" est grosse, et nous avons attendu le 1 octobre (au lieu d'optempérer , pour le 20 septembre), pour envoyer notre expression libre. La majorité aura , encore, tout le loisir, de vitupérer, dans sa tribune sur l'opposition : nous en faisons le pari!
Vivement le changement.


Le martyre de St Sébastien !

 Lors du  conseil municipal du 30 septembre 2013, au détour d’une délibération sur un PUP (Plan Urbain Partenarial) avec un  promoteur, les élus découvrent le projet de construction d’un nouvel immeuble… dans l’avenue de Saint Sébastien.

A l’évidence, cette avenue de Pornichet est sacrifiée sur l’autel de la promotion immobilière.

Cela relève-t ’il d’une stratégie réfléchie et cynique : sacrifiée pour sacrifiée, autant charger la barque , ou  n’est-ce qu’une manifestation supplémentaire de l’imprévoyance de la municipalité ? 

Alors, M. le Maire autorise  immeuble après  immeuble.

 Alors, les promoteurs réalisent des entrées et sorties de parkings donnant toutes, absolument toutes, sur cette unique voie.

Plutôt qu’une répartition des flux de circulation entre l’avenue de St Sébastien et l’avenue de l’hippodrome, la municipalité a  préféré épargner une voie d’accès au seul hippodrome, ouvert épisodiquement !

Alors, les riverains constatent que les fenêtres et balcons plongent sur  leurs jardins tranquilles des zones pavillonnaires.

Peu d’intrusions visuelles, durant l’hiver, quand on n’est pas dans son jardin.

Mais,  l’été, quand  on pensait profiter tranquillement de son coin de verdure, c’est une autre histoire !. Car ces immeubles, pour la plupart, sont et  seront occupés par des vacanciers qui viennent essentiellement…l’été.

La réalité est une sur-densification  à outrance sur ce quartier : 623 logements prévus, sur un kilomètre de voie ; le projet, présenté en conseil municipal correspond à une densité de 156 logements, à l’hectare (36 logements sur un terrain d’assiette de 2305m²)

 Et puisque sacrifice il doit y avoir, concentrons aussi  les logements locatifs sociaux sur un même secteur, se dit M.le maire : plus groupés, c’est tellement mieux à vivre !

Et la majorité municipale s’imagine qu’en investissant, grâce au PUP signé avec les promoteurs, ici un rond- point, là une chicane  ,ailleurs un ralentisseur, on va « améliorer la circulation », on va « sécuriser cette voie »… passante (ah ?), on va « partager la route » avec les piétons et les cyclistes, on va « offrir un cadre de vie agenda 21 » à tous ces riverains chanceux.

Pendant des mois, les camions ont transformé l’avenue de St Sébastien en un gigantesque bourbier. Qu’en sera-t-il lors de  la construction des nouveaux immeubles autorisés par la ville ?

Dans les deux  années à venir, l’avenue de St Sébastien sera un gigantesque circuit automobile.

Halte au massacre… !