lundi 15 juillet 2013

Paroles des élus de l'opposition (magazine municipal de l'été 2013)


Un bilan sans gloire

 Dans le respect de la réglementation qui encadre strictement la communication officielle dans l’année qui précède des élections, nous vous présentons une première analyse de l’action municipale sortante :
1 Une situation financière dégradée :

Malgré nos avertissements publics,  répétés en séance du conseil municipal ainsi que dans la presse, M. Le Maire s’est entêté à dépenser et à emprunter sans compter. Il a tristement réussi à endetter notre ville à hauteur de 20 000 euros par jour (entre décembre 2009 et janvier 2012). En fin d’année 2013, l’encours de la dette dépassera 19,4M€ soit une augmentation de 8M€ en 6 ans de gestion municipale ! Nous vous invitons à consulter le site officiel du Ministère de l’économie (collectivités-locales.gouv.fr) pour valider nos propos.
 2 des investissements hasardeux :

M. Le Maire est fier d’avoir tenu un engagement électoral,  le parc paysager,  mais pour quel résultat et à quel prix ?  Parti d’une enveloppe initiale de 3M€ ce parc culmine à 6,48M€ soit :  

    - un parc paysager = 3 salles de sport

    - un parc paysager = 6 bases nautiques

    - un parc paysager = une rénovation du front de mer et du centre-ville.

De plus cet investissement très peu subventionné (seulement 300 000€) coûte aux pornichetins une somme avoisinant des 5,2M€.

 3 Une maison de retraite en danger :

La transmission de la gestion et la vente de notre résidence de La Côte d’Amour à des organismes privés ont été freinées par le retrait des filiales du Crédit Mutuel jugeant le projet contraire à l’image de leurs activités. Vous pouvez lire ou relire sur notre site cité ci-dessous notre tract dénonçant une telle manœuvre. L’arrêt des démarches entamées a sauvé momentanément la résidence, mais restons vigilants, car, contre vents et marées, M. Le Maire semble poursuivre sa quête de partenaires privés.
 
4  Une démocratie bousculée :

Plus qu’une démocratie participative, nous subissons une démocratie sélective (les présumés opposants sont écartés des conseils de quartiers). Toute place à participer au sein d’une commission nous est refusée dès lors qu’elle n’est pas légalement obligatoire. Même certains élus majoritaires se sentent exclus : en 5 ans, 5 ont jeté l’éponge désabusés par si peu de considération.

A deux reprises, les séances du conseil municipal ont dû être reportées, soit pour non-respect du délai légal de convocation (5 jours francs), soit pour insuffisance de documents.

Des informations importantes nous sont données  parfois le jour même du conseil et non, comme la loi l’oblige (sauf cas d’urgence) avec l’envoi de l’ordre du jour. Tout ceci dénote la considération que la majorité nous porte, majorité qui ose parler de démocratie participative, un comble !

Un dernier exemple : le plan opérationnel de l’agenda 21 a été annoncé dans le magazine de janvier 2013 et adopté en conseil mnicipal le 4 avril 2013, cherchez l’erreur !
 
La liste d’exemples est hélas longue, trop longue, en refusant toute complaisance, nous sommes fiers d’assumer la place d’élus responsables et lucides.

 Nous vous souhaitons de belles vacances ensoleillées.

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