lundi 8 novembre 2010

Conseil municipal du 18 octobre 2010

3ème et dernière partie

Les écoles : attaques contre la laïque

Comme l’a affirmé M.Morand, excédé par nos demandes de justification des montants de la contribution aux écoles privées, les avantages octroyés sont « un choix politique assumé ». Choix qui entraine le passage de cette contribution de 405 € en 2008 à 800 € par élève en 2010.

Tant pis pour nos écoles publiques, laïques et républicaines : il faut réduire les heures d’intervention des personnels communaux détachés (espaces verts, sport, bibliothèque, sécurité…).

On nous explique même que les bibliothécaires ne faisaient qu’un travail administratif de prêt des livres qui, selon la municipalité, doit revenir aux instituteurs !

Et pourquoi la prévention routière, jusque là enseignée en CM1 et CM2 se résume -t-elle aujourd'hui à une seule intervention en CM2 et encore juste pour permettre de suivre un examen de passage ? La préparation n'est hélas plus de mise.

Ce choix de l’école catholique dans un pays laïc doit être assumé par les parents. Comment peut-on tolérer de voir déshabiller l’école publique pour mieux habiller encore l’école privée ?

Le calcul du montant servant à définir la contribution forfaitaire accordée aux écoles privées est définie par le législateur : aussi avons-nous demandé l’accès aux documents, que Mme Carnac tenait en main pendant le conseil, et qui ont servi à son calcul.

Il a fallu deux passages en mairie pour que les élus obtiennent, comme la loi l'exige, le décompte du coût d’un élève de l’école publique (et qui sert de base à la dotation accordée aux écoles catholiques), décompte que nous ne manquerons pas d’analyser.

Débroussaillage : étrange « politique de l'arbre »

C’est le terme employé par M. Gout pour qualifier le massacre des arbres du lotissement des Redonnées. Ah ! la politique de l’arbre de l’Agenda 21 ! Cette étonnante « politique de l’arbre » est pareillement menée à l’hippodrome, au parc d’activités Pornichet-Atlantique, sur les terrains de projets immobiliers privés... Les arbres de la propriété des Tourelles gagneraient à être comptés avant « aménagements » et « débroussaillage »!


Conseil municipal du 18 octobre 2010

2ème partie

Régime indemnitaire du personnel communal : la rémunération au mérite

Habituellement nous nous abstenons lors des votes concernant la gestion du personnel (avancements / modifications des grilles des effectifs…) car cela ne peut être de notre ressort.


Cette fois la délibération n°37 nous a demandé d’entériner une décision lourde de conséquences pour tout le personnel.

Sous couvert d’un « régime indemnitaire supplémentaire » se cache une volonté marquée de rémunération au mérite (où se situe le mérite ? Qui le définit ? Qui peut le contester ?...). De plus l’introduction d’une part variable pour ce que la majorité Belliot qualifie de « présentéisme (sic) et objectifs ». En d’autres termes, c’est la mise en place d’une sanction financière pour les personnes absentes (pour quelles raisons leur absence sera jugée recevable ou non ? et si on est simplement malade ?) donc les personnes supposées « non méritantes »….Il n’est jamais question de notion de service public.

Nous ne pouvons adhérer à ce mode de gestion du personnel et nous avons voté contre ce projet.

Le casino de Pornichet : rien ne va plus !

«L’avenir n’est plus dans le casino mais dans les chevaux, c’est pourquoi on refait l’hippodrome et des tribunes…» C’est en ces termes que M. Belliot a répondu aux questions des élus d’opposition, inquiets de l’abandon manifeste de tout projet avec le casino.

Comment peut-on traiter avec autant de mépris le premier employeur de la ville, avec autant de désinvolture un outil économique et touristique majeur, avec autant de suffisance un contributeur important du budget communal (2,4 M€ actuellement en 2009, plus de 3 M€ encore récemment)) ?

On a bien compris que la marotte du Maire ce sont les chevaux dans un coûteux parc paysager, à tout prix et même à n’importe quel prix, un prix qui du reste augmente encore et encore.


A suivre prochainement : Conseil municipal du 18 octobre 2010
3ème et dernière partie

Conseil municipal du 18 octobre 2010

1ère partie

Dorénavant, sur notre blog, après chaque séance du Conseil municipal, nous présenterons succinctement nos interventions et votes sur chaque sujet majeur.

Délégations et représentations : petite affaire entre élus de la majorité

Après l’abandon par M. Loret de ses délégations il y a quelques mois et alors que d'autres élus se font rares aux conseils municipaux, Mme Dupont se voit poussée vers la sortie. Comme dans les mauvaises « mises au placard » des sociétés peu scrupuleuses de leurs employés, une absence pour raison de santé a motivé l’éviction d’une personne sans doute trop peu obéissante. Tellement poussée vers la sortie qu’elle ne figurait même plus dans la liste des conseillers municipaux sur le site officiel de la ville (notre intervention a permis sa réapparition).

Ce remaniement permet la promotion tant par le titre que par l’indemnité perçue, d’une conseillère bien moins critique, Mme Carnac.

A regarder de plus près la composition des différentes commissions municipales et des représentations au sein des structures comme l’Office de tourisme, la Maison de retraite… on retrouve toujours les mêmes amis, la cour de M le Maire.

Nous avons refusé de participer au vote de ces différentes délibérations actant la mise à l’écart de certains et l’augmentation des indemnités pour délégations multiples pour d’autres.

Cinq représentants parmi les conseillers municipaux devaient être élus au conseil d’administration de l’Office du tourisme, suite à la modification des statuts de cette association exigée par la municipalité. Comme à son habitude, le Maire n’a pas jugé bon pour la démocratie de proposer une représentation aux élus d’opposition. Nous avons quand même proposé un candidat qui n’a obtenu que nos 4 voix (J.Lambert retenu professionnellement à Nantes n’avait pu donner de pouvoir).

Urbanisme : étrange Monopoly

Pas moins de 11 délibérations (sur 44 !) concernaient des transactions immobilières : on achète, on vend, on échange. Souvent sans cohérence, parfois de façon incompréhensible (cession de terrains « stratégiques » pour des aménagements futurs). La municipalité va jusqu’à se séparer de terrain autrefois préempté par un maire, M.Empereur, plus visionnaire sur l’avenir de Pornichet et la nécessité de le prévoir, que l'actuel.

Nous nous sommes abstenus quand nous avons jugé que ces transactions ne prêtaient pas à conséquences désastreuses en paralysant toute évolution de notre ville (il reste quand même les conséquences financières et nombre de ces délibérations sont directement liées aux travaux de l’hippodrome et du parc paysager !). Nous avons voté contre les délibérations lorsque nous avons jugé que les achats et ventes proposés étaient aberrants.

En tout cas, avec la mise en vente de 2 maisons, des terrains des serres municipales, du stade Louis Mahé… le patrimoine communal va en se réduisant.


A suivre prochainement : Conseil municipal du 18 octobre 2010 - 2ème partie