mercredi 18 décembre 2013

Jacques Lambert

Pour le prochain magazine municipal, l'hommage des élus de l'opposition :


Jacques Lambert, Maire de Pornichet de 1995 à 2008, nous a quittés trop tôt le 26 novembre dernier. Son métier d’avocat et ses fonctions politiques ont rythmé sa vie publique.  Comme avocat pénaliste ou responsable politique, ses actions l’ont placé au cœur de la société.
Adversaires ou amis politiques ont été unanimes à saluer l’homme de conviction, humain et convivial. Par une parfaite connaissance des dossiers et la notion toujours présente de l’intérêt collectif, il savait argumenter, défendre, combattre, persuader afin d’obtenir le meilleur possible pour ses concitoyens,  à St Malo-de-Guersac, à la Région, au Parc de Brière, au SIVOM devenu SICAPG, à Pornichet, à la Carene. 

Ne cédant jamais à toute forme de démagogie, respectueux des institutions et de leurs représentants, soucieux des autres, entreprenant pour notre ville,  il a œuvré sans relâche pour Pornichet et les Pornichétins. En deux mandats il a transformé la station balnéaire de carte postale en ville littorale à vivre à l’année, avec ses équipements publics et ses services à la population, avec ses actions culturelles, sportives, sociales et ses animations, avec une structuration des services municipaux pour un meilleur service au public.

Imaginons un instant notre ville sans les Halles, Quai des Arts, la Médiathèque, l’école du Pouligou, le Centre de loisirs, le Point jeunes, la crèche et halte-garderie, les salles du Moulin d’argent, des Forges et l’Escale, le boulodrome du Bois joli, les locaux du CCAS, la liaison Aubry-Prieux, les courts couverts du Ninon,  les sentiers de randonnées, le centre horticole, Sportissimo et Tremplin sport, le service des Sports ou celui des Festivités, le Relais d’Assistantes Maternelles, les Renc’Arts…sans oublier la restauration du patrimoine de la ville : l’Eglise de Saint Sébastien et la Mairie.

Difficile d’imaginer Pornichet sans tout ce qui maintenant rythme notre vie et permet notre bien-être.

Rien d’artificiel, rien d’inutile, rien devenu obsolète : Jacques Lambert était animé d’une vision d’avenir pour sa commune dans l’intérêt de tous pour un mieux-vivre de chacun.

C’est animé encore et encore de la volonté de faire le mieux pour Pornichet, qu’il avait fait le choix courageux d’une solidarité de bassin de vie et d’emploi, d’une intercommunalité de projets et de grands services urbains, la Carene.  

Jacques ne se mettait pas en scène dans l’exercice de sa fonction. Sa retenue était celle d’un homme pudique, exigeant avec lui-même mais d’une grande empathie pour les autres, plein d’humour et d’autodérision, aux qualités humaines exceptionnelles, d’une tolérance évidente et d’une rectitude morale réconfortante.

 Jacques, croiser ta route a été une chance et un moment heureux. Tu auras marqué à jamais nos années d’élus à tes côtés. Nous poursuivrons ton action.

Tes éclats de rire communicatifs résonnent encore à nos oreilles. Merci Jacques !

 

Nous présentons nos meilleurs vœux pour l’année 2014 aux Pornichétines et Pornichétins. 

 

Vos élus de l’opposition : Josiane Robert, Christine Perrot, Bernard Scordia, Alain Peny, Nadine Falourd.

jeudi 28 novembre 2013

Adieu, Jacques, et merci.


Le président du Département salue l’action de l’ancien maire de Pornichet

Philippe Grosvalet touché par la disparition de Jacques Lambert

Philippe Grosvalet, qui a appris avec émotion la mort de Jacques Lambert dans la soirée du mardi 26 novembre, rend hommage à celui qui fut maire de Pornichet de 1995 à 2008. Deux mandats au cours desquels Jacques Lambert a, selon le président du Département de Loire-Atlantique, « contribué à faire de Pornichet une vraie ville, et pas seulement une station balnéaire » :

« C’est avec une certaine tristesse que j’apprends aujourd’hui le décès de Jacques Lambert, disparu dans la soirée du mardi 26 novembre des suites d’une maladie. Pas seulement parce que cet avocat, qui fut bâtonnier du barreau de Saint-Nazaire, a été maire socialiste de Pornichet de 1995 à 2008. Pour moi, Jacques Lambert a surtout été celui qui a promu Pornichet au rang des villes qui comptent en Loire-Atlantique.

Pendant ses 13 années en tant que premier magistrat, il a développé considérablement les services à la population, en faisant souffler des valeurs de gauche à travers des actions très concrètes.

Ses deux mandats de maire auront ainsi été marqués par plusieurs réalisations importantes, parmi lesquelles je retiens trois projets d’envergure : la création d’une médiathèque, l’ouverture du centre culturel Quai des Arts et les fameuses halles, avec un geste architecturel fort qui en font aujourd’hui l’un des emblèmes de Pornichet.

Mais c’est dans son action au service de l’humain que Jacques Lambert a sans doute réussi sa plus belle réalisation. L’ancien maire de Pornichet a en effet réussi à concilier à la fois les besoins des Pornichétins, ceux qui vivent toute l’année dans leur ville, aux attentes des touristes, de passage l’été.

Le plus beau symbole de ce trait d’union est incarné chaque été par les Renc'Arts : le rendez-vous des arts de la rue de Pornichet permet aux résidents et aux touristes de se retrouver ensemble, de la mi-juillet à la mi-août, pour partager des moments festifs dans un espace public commun. »

Philippe Grosvalet, président du Département de Loire-Atlantique

mercredi 9 octobre 2013

Recours gracieux contre la vente de la Maison de Retraite communale


                                                                                                               
                                                                                                      Pornichet le 13 septembre 2013
 
Objet : recours gracieux à l’encontre de la délibération n°3 du Conseil Municipal du 18 juillet 2013

 Monsieur le Maire,

 
Je soussignée Madame Josiane KIEFFER épouse ROBERT demeurant 27 avenue du Général Chanzy à Pornichet

Entends former un recours gracieux à l’encontre de la délibération n°3 du Conseil Municipal du 18 juillet 2013 tenant à la « cession de la parcelle bâtie cadastrée Section AH N°489- Maison de retraite Résidence de la Côte d’Amour- Approbation de la promesse de vente- Autorisation de signature »

 
Pour les motifs suivants :

-          La parcelle cadastrée AH N°489 constitue à l’évidence une dépendance du domaine public comme ayant été concédée par la commune au SIVU des Maisons de retraite de Pornichet-La Baule Escoublac, aux fins de créer une maison de retraite destinée à accueillir des personnes âgées des communes de Pornichet et La Baule.

 
L’objet social du SIVU constitue nécessairement et obligatoirement une mission de service public.

La dissolution du SIVU et le transfert de propriété à la commune de Pornichet n’ont changé d’aucune manière la nature de dépendance du domaine public de la parcelle cadastrée AH N°489.


-          S’agissant d’une dépendance du domaine public la parcelle est donc inaliénable. Son déclassement pour l’incorporer au domaine privé communal ne pouvait être envisagé qu’après une désaffectation effective de la parcelle.

 
La délibération litigieuse « constate en tant que besoin » la désaffectation de la parcelle qui en fait ne l’est pas.

En effet, la désaffectation supposerait l’évacuation des personnes âgées actuellement résidentes à la Maison de retraite, ce qui fort heureusement n’a pas eu lieu.

 En tout état de cause, le bâtiment objet de la vente est aménagé pour recevoir des personnes âgées, y compris désorientées.

Enfin le capital de la SCI Lavoisier est majoritairement détenu par l’Association L’Automne gestionnaire de maisons de retraite, de telle sorte que l’objectif, d’ailleurs clairement affirmé y compris par vous-même, est la poursuite de l’activité maison de retraite.

La vente de la parcelle cadastrée AH N°489 est manifestement conditionnée à la gestion de la Résidence de la Côte d’Amour par l’association L’Automne.

La cession de la parcelle litigieuse au vu de ce qui précède entraine la cession d’un service public et appauvrit la commune, et ce d’autant que le prix de vente  est inférieur à l’estimation des Domaines et injustifié au regard de l’avis domanial.

Le conseil municipal du 18 juillet 2013 n’a pas eu une information complète nécessaire à son jugement.

En effet les informations sur l’acquéreur SCI Lavoisier sont à minima : qui la compose ? quels sont les « associés » hormis l’Association Automne ?

Puisque vente à la SCI Lavoisier et gestion par l’Association L’Automne sont liées, le Conseil Municipal est en droit d’avoir des informations complètes sur la dite association: qui la compose ? quels sont les statuts qui la régissent ?
      

Dans l’attente de votre réponse je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, mes salutations distinguées.
 
Envoi en Recommandé avec Accusé de Réception

Copie RAR à la SCI Lavoisier

Copie à Monsieur le Sous-Préfet

 

 

Paroles des élus de l'opposition.

Selon son habitude, Mme la Directrice de la Communication, qui cumule sa fonction avec celle de Directrice du Cabinet de M. le Maire, a sollicité auprès de l'opposition, un article, de caractère règlementaire, avec un délai important, pour occulter le conseil municipal le plus proche ; la "ficelle" est grosse, et nous avons attendu le 1 octobre (au lieu d'optempérer , pour le 20 septembre), pour envoyer notre expression libre. La majorité aura , encore, tout le loisir, de vitupérer, dans sa tribune sur l'opposition : nous en faisons le pari!
Vivement le changement.


Le martyre de St Sébastien !

 Lors du  conseil municipal du 30 septembre 2013, au détour d’une délibération sur un PUP (Plan Urbain Partenarial) avec un  promoteur, les élus découvrent le projet de construction d’un nouvel immeuble… dans l’avenue de Saint Sébastien.

A l’évidence, cette avenue de Pornichet est sacrifiée sur l’autel de la promotion immobilière.

Cela relève-t ’il d’une stratégie réfléchie et cynique : sacrifiée pour sacrifiée, autant charger la barque , ou  n’est-ce qu’une manifestation supplémentaire de l’imprévoyance de la municipalité ? 

Alors, M. le Maire autorise  immeuble après  immeuble.

 Alors, les promoteurs réalisent des entrées et sorties de parkings donnant toutes, absolument toutes, sur cette unique voie.

Plutôt qu’une répartition des flux de circulation entre l’avenue de St Sébastien et l’avenue de l’hippodrome, la municipalité a  préféré épargner une voie d’accès au seul hippodrome, ouvert épisodiquement !

Alors, les riverains constatent que les fenêtres et balcons plongent sur  leurs jardins tranquilles des zones pavillonnaires.

Peu d’intrusions visuelles, durant l’hiver, quand on n’est pas dans son jardin.

Mais,  l’été, quand  on pensait profiter tranquillement de son coin de verdure, c’est une autre histoire !. Car ces immeubles, pour la plupart, sont et  seront occupés par des vacanciers qui viennent essentiellement…l’été.

La réalité est une sur-densification  à outrance sur ce quartier : 623 logements prévus, sur un kilomètre de voie ; le projet, présenté en conseil municipal correspond à une densité de 156 logements, à l’hectare (36 logements sur un terrain d’assiette de 2305m²)

 Et puisque sacrifice il doit y avoir, concentrons aussi  les logements locatifs sociaux sur un même secteur, se dit M.le maire : plus groupés, c’est tellement mieux à vivre !

Et la majorité municipale s’imagine qu’en investissant, grâce au PUP signé avec les promoteurs, ici un rond- point, là une chicane  ,ailleurs un ralentisseur, on va « améliorer la circulation », on va « sécuriser cette voie »… passante (ah ?), on va « partager la route » avec les piétons et les cyclistes, on va « offrir un cadre de vie agenda 21 » à tous ces riverains chanceux.

Pendant des mois, les camions ont transformé l’avenue de St Sébastien en un gigantesque bourbier. Qu’en sera-t-il lors de  la construction des nouveaux immeubles autorisés par la ville ?

Dans les deux  années à venir, l’avenue de St Sébastien sera un gigantesque circuit automobile.

Halte au massacre… !

 



 

vendredi 19 juillet 2013

Bien plus qu'un hippodrome,.....la Pompe à Phynances du Père Ubu!

Autre point de l'ordre du jour, qui, s'il n'était un nouveau prélèvement sur les contribuables pornichétins, pourrait paraître dérisoire , une nouvelle convention d'affermage pour la Société d'Economie Mixte, Pornichet Evénements, présidée par M. le Maire, pour éviter un prochain dépôt de bilan!
Extraits de l'intervention  d'Alain Pény, au nom de l'opposition municipale :


"Bien plus qu’un Hippodrome et qu’une Tribune sur l’Océan, une « Pompe à finances communales » !

En moins d’un exercice de gestion, la S.E.M. appelle « Au secours » et M. le Maire veut renflouer et garantir, avec l’argent des pornichétins, le sauvetage  de la « Société » de M. le Président.

Mais, une fois de plus, nous ne disposons d’aucun élément chiffré, pour tenter de comprendre les raisons de cette opération : l’opposition a été écartée de la S.E.M., le premier exercice comptable, sur quinze mois (janvier 2012-Avril 2013) n’est pas arrêté et la première A.G. aura lieu en septembre.

Aussi, devons –nous nous contenter de quelques bribes d’information : déficit de 130 K€, au 31/12/2012, porté , à combien au 31/03/2013 (160, 170 K€ ?) 

Il est vrai que subir un déficit, pour le premier exercice comptable, supérieur à 40% du Capital Social, ne permettait pas d’espérer continuer, longtemps, sur cette lancée !

S’il ne s’agissait pas d’un sujet sérieux, à plus de 720 000 euros, sur 11 ans, nous pourrions nous réjouir d’avoir eu raison trop tôt (ce qui est un grand tort, selon Edgar Faure !).

Que disions-nous, le 31 mars 2011, à propos de la délibération, instituant la S.E.M. ?

·        Le choix d’une SEM.

Notre groupe pense que vous n’avez pas choisi la formule la plus pertinente ; nous aurions préféré une SPL. Une SPL n’est constituée, pour des activités d’intérêt général, que de collectivités publiques et de leurs groupements. La Baule et CAP Atlantique viennent, ainsi, de constituer une SPL, pour gérer Atlantia rénové !

Ainsi, vous-même auriez pu tenter de mobiliser (il y a déjà trois ans),  à côté de notre ville, La Baule, Le Pouliguen, Guérande, Saint-Nazaire, la CARENE et CAP Atlantique  (par exemple) : la taille et le rayonnement de l’hippodrome auraient justifié une implication de ces éventuels partenaires.

Il est vrai  que cette formule écartait tout associé privé ou associatif, mais est-ce  la vocation de la Société de Courses, du Crédit Mutuel ou de la SAUR de gérer un Parc Paysager ?

D’ailleurs, des éléments concordants nous donnent à penser que le Crédit Mutuel a exigé une nouvelle convention d’affermage.

·        La confusion des genres

Avec votre SEM, vous ambitionnez de gérer deux équipements, relevant de secteurs économiques différents : le secteur marchand, avec le complexe hippique, et le secteur non-marchand, avec le Parc Paysager.

Structurellement déficitaire (et pour cause, car il ne génère aucune recette !), le Parc Paysager pèsera dans le compte d’exploitation de la SEM et nuira à la visibilité des comptes et des coûts.

Pour la transparence et le contrôle par les Pornichétins de l’usage de l’argent public, nous proposons, soit d’exclure du champ d’intervention de la SEM, la gestion du Parc Paysager, soit, si la conception et la configuration des équipements ne le permettent pas, de faire supporter, conventionnellement, par la seule ville de Pornichet, les coûts de fonctionnement et de maintenance du Parc.

Il est d’ailleurs curieux que vous tentiez de justifier une contribution forfaitaire annuelle, non révisable ni actualisable, en contrepartie de sujétions de service public, sans même donner une estimation chiffrée de leur coût ; il est vrai, que pour le Parc paysager, ouvert depuis moins de sept semaines, la référence historique manque, à moins qu’un administrateur, représentant du Crédit Mutuel, et paysagiste de profession, n’ait éclairé votre lanterne, pour l’entretien du Parc Paysager.

En 2011, vous écartiez toute présomption de déficit durable (comme le développement du même nom !).

En 2013, vous avez changé d’approche, en « bordant », financièrement, la gestion de la SEM.

 

                                    Pour citer, à nouveau, E . Faure, ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !

Aussi, avec la nouvelle convention d’affermage de l’Hippodrome, vous tentez de sauver un outil de gestion et d’image, qui, a déjà , montré sa grande fragilité conceptuelle et économique.

Mais  l’avenir proche nous permettra de proposer aux Pornichétins une solution durable et cohérente, dans les secteurs du Tourisme et de l’événementiel !"

Vente de la Maison de retraite communale ou l'aveu du Maire !

   
Devant un public, nombreux et réactif, tant les méthodes du Maire ont paru contraires à l'usage républicain (absence de la moindre concertation avec le personnel, avec les résidents,avec l'association gestionnaire, publicité de l'ordre du jour du conseil municipal, sur le site de la mairie, la veille, seulement), tant le discours récurrent sur la démocratie participative a paru encore plus creux que d'habitude, tant la recherche d'argent frais transpirait dans les intentions du Maire, l'opposition a mené un dur combat d'explications et de clarification, jusqu'à aboutir à l'aveu du Maire : Cémavie désirait attendre les élections municipales, pour la gestion, après acquisition de la maison de Retraite  par Atlantique Habitations, et cela n'arrangeait pas les finances communales, dans l'immédiat!

Ci-dessous, l'intervention de Josiane Robert, au nom de l'opposition humaniste et républicaine :

"Cette délibération est scandaleuse par l’idée même de votre volonté de vendre notre maison de retraite, la Résidence de la Côte d’Amour.

Après une 1ère tentative avortée par le retrait du Crédit Mutuel qui a réalisé que cette volonté de vente était vôtre mais rejetée par la majorité des Pornichétins, vous persistez malgré cela.

En cachette, sans propagande cette fois, ni simple information… ni référendum, seulement 3 semaines après un CM comportant 43 points, en plein mois de vacances. Beaucoup de Pornichétins partis, pensez-vous que les résidents secondaires seront moins prompts à réagir ?

Pourquoi cette urgence ?

 Les résidents de la Maison de retraite et leurs familles, premiers concernés, laissés dans l’ignorance de vos tractations.

Le personnel de la Résidence balloté entre annonces de dernière minute d’un changement de gestionnaire puis d’un changement de propriétaire puis….plus rien, sans plus d’explications… et maintenant une promesse de vente rapide, sans réunion préalable.

Nous, élus, fussions-nous d’opposition, prévenus par l’ordre du jour du CM reçu samedi. Comme certains de vos élus de la majorité, ignorants tout de vos décisions !

Pourquoi cette précipitation à vendre notre maison de retraite, sans le moindre respect du droit de savoir des citoyens, du personnel, de nos Anciens ?

-          A la fin de cette année, les emprunts de la Résidence seront totalement remboursés.  Actuellement l’association dégage un excédent de 40 000€/an et rembourse le dernier emprunt de 150 000€/an : 190 000€ disponibles/an !  Etonnant que la ville à présent pleinement propriétaire, n’opte pas pour une provision  pour une autre structure tout aussi abordable et nécessaire (les Pornichétins et Baulois qui font une demande aujourd’hui ne peuvent prétendre à intégrer la résidence qu’en 2016 au mieux !)

 

-          Vous osez dire que « la commune n’a pas vocation à assurer et à contrôler la gestion de cet établissement », mais qu’en a-t-il été pendant 25 ans de la gestion du SIVU intercommunal ?  A vous entendre, il revient à dire que Mrs Guichard et Empereur ne savaient pas ce qu’ils faisaient, que leurs villes n’avaient pas vocation à…. ! Heureusement qu’ils ont eu l’intelligence de faire ce que vous vous évertuez à défaire.

JAMAIS depuis 25 ans, quels que soient les Présidents, les Bénévoles, les Maires, les Elus, Pornichétins ou Baulois n’ont songé un seul instant monnayer ce bien commun.

Propriété communale et gestion associative avec une représentation d’élus (comme jusqu’à présent SIVU intercommunal et Association  de gestion), permettent de contrôler la gestion et les orientations matérielles, sociales, humaines, financières.

 

-          Vous avez osé dire lors d’un conseil précédent qu’il fallait confier la gestion à des « professionnels car, disiez-vous, la gestion associative a ses limites », faisant fi au passage de l’investissement  entier et efficace des bénévoles…..et quelques mois après vous voulez vendre à une SCI associée pour la gestion …à des associations de bénévoles. Quand la chose devient « rentable », les associations de gestion retrouvent grâce à vos yeux !

-          De façon très évasive, vous demandez que » l’acquéreur limite l’augmentation des prix de journée ». Quelle augmentation vous parait raisonnable ?

Est-ce raisonnable un prix de journée passant de 54€ actuellement à 60€ ? (+180€/mois)

Est-ce raisonnable un prix de journée pour les personnes dépendantes passant de 60€ actuellement à 80€ ? (+600€/mois). Prix de la résidence Le Port, gérée par l’Association l’Automne.

 
-           Alors que vous vous targuiez (lors de votre précédente tentative de vente) de conserver l’obligation à être Pornichétin ou Baulois pour accéder à notre maison de retraite, qu’en est-il avec cette vente ? Vous n’en parlez pas car vous le savez, il n’y aura plus d’obligation ni même de priorité territoriale.

 

Pourquoi cette vente ? Si ce n’est le besoin d’argent frais pour renflouer les caisses de la ville !

Ø  Ce besoin est si pressant que vous recherchez un acquéreur quel qu’il soit du moment qu’il peut mettre 4M€ sur la table et vite. Nous le redoutions et nous l’avons encore écrit dans le dernier magazine municipal…qui tarde à être distribué. Et tans qu’à aller vite, faisons un conseil au mois de juillet, sans publicité (pas même sur le site de la ville)….pourquoi pas de nuit !

 

Ø  Vos choix sont terribles : vous préférez payer un parc paysager à 6,4M€, subventionner le monde des courses par des tribunes totalement à la charge des Pornichétins, plutôt que de conserver notre maison des Anciens !

Vous avez besoin d’argent, de beaucoup d’argent ? Vendez les tribunes au PMU !

 

Ø  Vous n’en êtes pas à votre coup d’essai :

-          Dans l’appauvrissement de notre ville

               = par l’endettement (les journaux et les sites spécialisés en ont largement parlé) pour des choix de dépenses contestables et que nous avons contestés.

               = par la vente de notre patrimoine immobilier (terrain des serres municipales, terrain Shell + 2 courts de tennis, locaux de l’Office de Tourisme)En attente, le terrain L.Mahé

 

-          Dans la privatisation des services aux Anciens

               = en 2010 déjà, vous avez retiré le portage communal de repas à des Anciens au prétexte de ne pas faire concurrence au privé et pour causes d’économies ( !). Pour eux cette décision a non seulement augmenté le coût des repas mais elle les a privés du lien affectif créé avec les agents du portage et des sorties hebdomadaires organisées.

               = aujourd’hui  vous privatisez LEUR maison de retraite.

 

 Cette vente est un affront historique fait à nos Anciens et à toutes celles et tous ceux (résidents, élus, bénévoles, Personnel) qui depuis 25 ans ont œuvré pour l’existence et la réussite de la Résidence de la Côte d’Amour.

 

Notre maison de retraite n’est pas une marchandise

Nous ne vous donnerons pas le droit de disposer ainsi de notre bien commun."

mardi 16 juillet 2013

La braderie municipale.....est ouverte, pendant l'été!

M. le Maire profite des vacances......pour vendre notre Maison de Retraite Communale.
Après un conseil municipal, le 27 juin , avec 43 points à l'ordre du jour et une durée de 4,5 heures, M. le Maire a décidé de mobiliser sa majorité et son fan-club, pour renflouer la Société de Gestion de l'Hippodrome (720 OOO euros, en onze ans) et , surtout, vendre la Maison de Retraite, pour 4 Millions d'euros.
Ce n'est pas une surprise, c'est le constat d'une gestion municipale calamiteuse!
Rappel de nos avertissements de février 2013:
 




                           A VENDRE




Maison de retraite de Pornichet, Excellente affaire

 





Pour éponger les dettes communales liées à la construction d'un hippodrome pour le PMU et d'un parc paysager dénaturé, le Maire de Pornichet a décidé de vendre la maison de retraite de la Côte d'Amour. Eclairages.





Pornichet accueille, depuis 25 ans, la maison de retraite intercommunale de la Côte d'Amour. Fruit d'un partenariat entre les communes de La Baule et de Pornichet. Cette maison de retraite devait avoir une jumelle à La Baule.
Elle n'a jamais vu le jour, le site prévu ayant été vendu pour une maison deretraite privée haut de gamme.Pour solder cette affaire peu glorieuse pour La Baule, le syndicat intercommunal (SIVU), propriétaire des locaux, a été récemment dissous et la propriété de cette résidence rendue à la Ville de Pornichet.


Vend pour cause de "commune en faillite"

 Pourquoi le Maire de Pornichet veut-il brader un bien appartenant à tous les Pornichétins et payé par eux depuis 25 ans ?
 Quelle justification a-t-il pour vendre une maison de retraite à l'excellente santé financière ?
Pourquoi vendre un établissement offrant l'un des meilleurs rapports qualité/prix de toute la LoireAtlantique ?
Qu’est-ce qui peut justifier l’abandon de notre maison de retraite communale à des organismes privés ?

Tout simplement, pour une sombre histoire de gros sous, nécessaires pour soulager des finances communales, mises à mal par des choix municipaux incohérents.

Deux émanations d'une grande banque, Cémavie et Atlantique Habitations, l'une pour la gestion, l'autre pour les batiments, se sont positionnées pour récupérer ce patrimoine appartenant à tous les Pornichétins.

Indécence

Cette vente est indécente car elle touche au bien commun de notre ville.
Cette vente est injustifiée car la résidence affiche une bonne santé financière, héritage d'une saine gestion assurée par les administrateurs bénévoles.
Cette vente est injuste car les résidents passés et actuels et les contribuables pornichétins l’ont payée depuis 25 ans.
Cette vente est choquante car elle ramène à une simple affaire de gros sous, les sentiments forts qui nous attachent à cette maison, la dernière pour nombre de nos anciens.

Depuis 25 ans, Présidents et administrateurs successifs de l'association de gestion, tous bénévoles, se sont attachés à donner à nos anciens le confort maximum pour finir leur vie dans les meilleures conditions morales et financières. Leur seul objectif était d'offrir le meilleur à tous au prix le moins
élevé possible. Le bénévolat permet cela. L’Association dégage en moyenne un excédent annuel de 40.000 €, régulièrement réinvestis dans des travaux d’amélioration, de restructuration, de rénovation.

Grâce à cela, la Résidence est dans un excellent état avec un personnel compétent et dévoué et demeure l’une des moins chères du département.
Dans quelques mois les emprunts seront totalement remboursés et de nouvelles possibilités ouvertes comme la construction d'une seconde maison de retraite publique garante de prestations aumeilleur prix.
C’est dans ces conditions que le secteur privé va acquérir notre maison de retraite! Belle affaire! Pas pour nos anciens ni pour les contribuables pornichétins. Les résidents actuels et futurs vont payer une deuxième fois leur maison de retraite qui sera propriété …. du secteur privé, dont l'objectif premier et légitime sera de maximiser ses bénéfices.

Méthodes indignes

Pour justifier l’injustifiable, le Maire et son équipe ont publiquement émis des doutes sur la direction de l’établissement. A sa prise de fonction, le nouveau Président de l'association de gestion a diligenté un audit complet qui n’a relevé aucun manquement. Le Maire et son équipe ont publiquement affirmé que la gestion d’une maison de retraite par une association " avait ses limites".
C’est sûr, leur limite étant le refus de laisser vendre ce bien commun!
C’est pourquoi le Maire veut retirer la gestion à l’association et la  "donner à des professionnels",


en l'occurence Cemavie. Cette fondation d'entreprise n'a comme expérience qu’une seule année de gestion d’une maison de retraite à Rezé.

Mais pour Robert Belliot, que valent 25 ans d’une gestion bénévole, contre une année de gestion privée !


 

lundi 15 juillet 2013

Paroles des élus de l'opposition (magazine municipal de l'été 2013)


Un bilan sans gloire

 Dans le respect de la réglementation qui encadre strictement la communication officielle dans l’année qui précède des élections, nous vous présentons une première analyse de l’action municipale sortante :
1 Une situation financière dégradée :

Malgré nos avertissements publics,  répétés en séance du conseil municipal ainsi que dans la presse, M. Le Maire s’est entêté à dépenser et à emprunter sans compter. Il a tristement réussi à endetter notre ville à hauteur de 20 000 euros par jour (entre décembre 2009 et janvier 2012). En fin d’année 2013, l’encours de la dette dépassera 19,4M€ soit une augmentation de 8M€ en 6 ans de gestion municipale ! Nous vous invitons à consulter le site officiel du Ministère de l’économie (collectivités-locales.gouv.fr) pour valider nos propos.
 2 des investissements hasardeux :

M. Le Maire est fier d’avoir tenu un engagement électoral,  le parc paysager,  mais pour quel résultat et à quel prix ?  Parti d’une enveloppe initiale de 3M€ ce parc culmine à 6,48M€ soit :  

    - un parc paysager = 3 salles de sport

    - un parc paysager = 6 bases nautiques

    - un parc paysager = une rénovation du front de mer et du centre-ville.

De plus cet investissement très peu subventionné (seulement 300 000€) coûte aux pornichetins une somme avoisinant des 5,2M€.

 3 Une maison de retraite en danger :

La transmission de la gestion et la vente de notre résidence de La Côte d’Amour à des organismes privés ont été freinées par le retrait des filiales du Crédit Mutuel jugeant le projet contraire à l’image de leurs activités. Vous pouvez lire ou relire sur notre site cité ci-dessous notre tract dénonçant une telle manœuvre. L’arrêt des démarches entamées a sauvé momentanément la résidence, mais restons vigilants, car, contre vents et marées, M. Le Maire semble poursuivre sa quête de partenaires privés.
 
4  Une démocratie bousculée :

Plus qu’une démocratie participative, nous subissons une démocratie sélective (les présumés opposants sont écartés des conseils de quartiers). Toute place à participer au sein d’une commission nous est refusée dès lors qu’elle n’est pas légalement obligatoire. Même certains élus majoritaires se sentent exclus : en 5 ans, 5 ont jeté l’éponge désabusés par si peu de considération.

A deux reprises, les séances du conseil municipal ont dû être reportées, soit pour non-respect du délai légal de convocation (5 jours francs), soit pour insuffisance de documents.

Des informations importantes nous sont données  parfois le jour même du conseil et non, comme la loi l’oblige (sauf cas d’urgence) avec l’envoi de l’ordre du jour. Tout ceci dénote la considération que la majorité nous porte, majorité qui ose parler de démocratie participative, un comble !

Un dernier exemple : le plan opérationnel de l’agenda 21 a été annoncé dans le magazine de janvier 2013 et adopté en conseil mnicipal le 4 avril 2013, cherchez l’erreur !
 
La liste d’exemples est hélas longue, trop longue, en refusant toute complaisance, nous sommes fiers d’assumer la place d’élus responsables et lucides.

 Nous vous souhaitons de belles vacances ensoleillées.

mercredi 8 mai 2013

Conseil municipal du 6 mai 2013 : avis de grand frais !

Certaines vérités semblent écorcher les oreilles de la majorité municipale, au point de leur faire oublier le respect des élus de l'opposition et les règles de la démocratie. Et pourtant, après avoir tenté, vainement pour l'instant, d'écarter l'association gestionnaire de la maison de retraite, M. le Maire et ses affidés ont réussi à pousser , vers la sortie, l'Association des Plaisanciers du Port d'échouage de Pornichet, pour la remplacer par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes-Saint-Nazaire, dans la Délégation de Service Public.
Intervention de l'opposition, qui a provoqué quelques vagues :


M. le Maire, vis-à-vis des associations gestionnaires, vous avez, avec des nuances, une  pratique, qui peut se résumer au slogan : « Dégage ».

A Pornichet, avec votre municipalité, c’est « Forum de la Vie associative », une bonne initiative, en Septembre 2012 et mépris sinon  médisance,  en août et octobre 2012, à l’encontre de deux associations gestionnaires.

Pour la maison de retraite de Pornichet (la Résidence de la Côte d’Amour), votre précipitation à vouloir récupérer, par une cession immobilière, du « cash » (étonnant pour une gestion saine !), ainsi que votre démarche « improbable », ont, semble-t’il, conduit le Crédit Mutuel à geler toute transaction, avant les prochaines élections municipales de mars 2014 !

Rabaisser la place de l’association gestionnaire du port d’échouage, dénigrer sa gestion furent, aussi, l’objet de certains de vos propos : un petit rappel, pour vous rafraîchir la mémoire !

 Devant l’association pour la protection du vieux Pornichet et de son ancien port , APSVP,  en assemblée générale annuelle (août 2012), le maire informa ..  l’assistance, que l’association gestionnaire du port d’échouage « n’a pas su économiser pour payer le désenvasement du port ». La Ville recherche un nouveau gestionnaire qui pourrait être une SEM issue du conseil général, la Saur, ou la CCI. La structure retenue devra participer au désenvasement.

Suite à ces propos, rapportés par un média numérique, Jean-Pierre Tempo, vice-président de l'Association de plaisanciers du port d'échouage de Pornichet, APPEP, répond :

» Contrairement à ce qu’a affirmé Monsieur Belliot (lors de l’assemblée générale de l’APSVP), l’association gestionnaire du port d’échouage, n’a jamais eu à sa charge cette coûteuse opération.
» En effet, depuis 1992 date de la création du port d’échouage sous sa forme actuelle, le gestionnaire est lié à la commune par une convention qui, dans son article n°7, stipule que le dévasement est à la charge de la commune. » Depuis 1998, une convention de délégation de service public a été signée entre l’association et la commune, stipulant de nouveau ­article 9 – que le dévasement est à la charge de la commune. Il était donc hors de question que l’association ‘’économise’’ pour cette opération.
» Quand bien même aurait-elle voulu le faire, l’association ne l’aurait pas pu, compte tenu de ses faibles moyens dûs aux modestes tarifs appliqués, ainsi qu’à son impossibilité d’augmenter les dits tarifs : article 19 de la convention ‘’la réévaluation ne pourra cependant excéder la variation de l’indice de référence publié par l’INSEE’’.

» Ce sont donc les trois municipalités successives de Pornichet, qui, au fil des ans, pour des raisons diverses, n’ont pas provisionné cette dépense et la Mairie actuelle cherche aujourd’hui à la mettre à la charge d’une autre structure : Sem issue de la SAUR ? CCI ? Conseil général ? »

Pour être complet, il faut rappeler que la municipalité Lambert eut l’autorisation de procéder au désenvasement du port, qui ne put être réalisé , à cause de la pollution de l’Erika, fin 1999, et  fut reporté, en lien avec un projet de port à seuil.
 En refusant d’assumer la responsabilité de la commune, pour maintenir le port d’échouage en état satisfaisant, vous avez poussé l’APPEP, vers la sortie, tout en essayant  de rendre l’objet de la  convention de DSP plus présentable.

A regarder de plus près, certains éléments tiennent du miracle  ou du heureux hasard :

·         Le fioul, résidu de la pollution de l’Erika, a, complètement, disparu du périmètre du Port, et, pourtant, il y a, encore deux ans, vous assuriez pouvoir faire participer Total au désenvasement, malgré le chèque de 500 000 €, accepté en mai 2008 !

·         Le remplacement de chaînes-filles, pour 20K€, le remplacement de bouées de balisage, en avril-mai 2013, comme souhait de bienvenue à la CCI : trop récents pour ne pas susciter des interrogations !.

 

Sans négliger l’implication financière, éventuelle, de la commune, au cas où les sédiments ne pourraient être clapés, en mer (130K€, pour 700m3, en CSD ou 420K€, en valorisation, in situ), on ne peut que constater que le Port d’échouage et ses usagers sont moins bien traités, par la Ville, que l’Aérodrome d’Escoublac.

En six ans, les Pornichétins ont participé, à hauteur de 373 K€, au SIVU de l’aérodrome, pourtant Etablissement Public  Industriel et Commercial, qui doit fonctionner, sur ses propres ressources.

En treize ans et demi de DSP, les tarifs du Port, vont augmenter de 50% (soit 3% d’augmentation annuelle moyenne).

Votre absence d’ambition pour le Port d’échouage, votre vision, purement, comptable de sa gestion, votre refus d’intégrer ses dimensions économique, sociale, culturelle et urbaine (le Port dans la ville) vous ont fait choisir une solution a minima.

Nous ne l’acceptons pas !