Réclamé par Mme la Directrice du Cabinet de M. le Maire, qui est aussi Directrice de la Communication de la Ville de Pornichet (un mélange des genres significatif), avec plus de quinze jours de délai, par rapport à la publication (pour pemettre à la majorité de rédiger son propre texte, en réponse et caricature de l'analyse de l'opposition ; en sport, cela s'appelle le refus du fair-play!),voici le texte, qui exprime le point de vue de l'opposition progressiste, humaniste, républicaine et démocrate.
Outre le
fait que la Chambre Régionale des
Comptes estime que cela ne « garantit pas la transparence budgétaire
et la pleine information de l’assemblée délibérante et des citoyens »
(extrait d’un rapport de la CRC –Carene-, en juillet 2011), ces crédits
pourraient servir à la baisse des taux des impôts, et (ou) au financement des
investissements utiles et (ou) au désendettement accéléré de la commune !
Une fiscalité excessive
Commerce, services, artisanat : danger !
Et pourtant, rien que par les ventes de biens
immobiliers la ville a perçu plus de 5 millions d’euros en cinq ans, entre 2008 et 2012, et, malgré cela, haro sur les
agents immobiliers !
On peut douter fortement de l’efficacité du droit de préemption pour éviter toutes ces cellules commerciales actuellement vides, mais on sait qu’il va obérer fortement la trésorerie communale et générer une dévalorisation de ces fonds et baux.
Tout comme pour les Licences 4 des débits de boisson acquises systématiquement, M. le Maire a décidé de tout régir, y compris les fonds et baux commerciaux. M. le Maire s’oppose, ainsi, à l’esprit d’initiative et au dynamisme des entrepreneurs.
Les apprentis-sorciers de la municipalité glissent,
insensiblement, vers l’économie
« administrée » !
Pornichet, dans le collimateur.
Notre commune subit, semaine après
semaine, les mauvais classements, dans la presse régionale : l’heure de
vérité a sonné et les artifices s’effondrent.
Et pourtant malgré les signaux d’alerte
répétés, la municipalité persiste et signe, dans ses projets et ses pratiques,
funestes pour la ville !
Un budget de camouflage
Systématiquement, depuis trois ans, M.
le Maire présente au conseil municipal un budget qui manque, manifestement, de
sincérité. En effet, il masque plusieurs centaines de milliers d’euros, au
titre des « Autres Charges Exceptionnelles » : plus de
716 000 €, en 2013 ! Et en prime, il inscrit 14 000 € de dépenses imprévues !
En quatre
exercices, entre 2010 et 2013, la municipalité aura prélevé près d’un million
d’euros supplémentaires.
La baisse de 2% des taux en 2012, le maintien des
taux en 2013, ne compensent pas, loin de là, les 3,5% d’augmentation des taux
imposés en 2010. Aux 800 000 euros de sur-fiscalisation, entre 2010 et
2012, s’ajoutent 145 000 euros, en
2013. Où est la belle promesse de M. le Maire «de rendre l’argent aux Pornichétins » ?
Un
endettement « record »
Mis en exergue, dans la presse régionale
(hebdomadaire et quotidienne), le niveau d’endettement, fruit de la présente
gestion municipale, a atteint, en valeur absolue, un niveau excessif. Et ce,
alors que sont vendus des biens immobiliers communaux. Cet endettement demeure
élevé et limite les capacités d’investissement futures.
Malgré notre opposition, la majorité municipale a
instauré un droit de préemption sur les Fonds artisanaux, les Fonds de commerce
et les baux commerciaux, pour interdire dans cinq sites, les logements,
bureaux, services financiers et bancaires, d’assurance, d’immobilier et de travail
temporaire, et… les débits de boisson (bar et café).
Selon M. le Maire et sa majorité municipale, ces
activités, exercées par des Pornichétins, seraient-elles hautement nuisibles à
la population et à la ville ?
Et pourtant, pour vendre notre Maison de Retraite
communale, pour construire un EHPAD sur le terrain de sport, M. le Maire fait
appel à une banque et à ses filiales, et, malgré cela, haro sur les (autres ?)
banques !
On peut douter fortement de l’efficacité du droit de préemption pour éviter toutes ces cellules commerciales actuellement vides, mais on sait qu’il va obérer fortement la trésorerie communale et générer une dévalorisation de ces fonds et baux.
Tout comme pour les Licences 4 des débits de boisson acquises systématiquement, M. le Maire a décidé de tout régir, y compris les fonds et baux commerciaux. M. le Maire s’oppose, ainsi, à l’esprit d’initiative et au dynamisme des entrepreneurs.
Vos élus de l’opposition : Jacques Lambert, Josiane
Robert, Christine Perrot, Bernard Scordia, Alain Peny
progressiste, humaniste, républicaine et démocrate : tout un programme.
RépondreSupprimerSans doute la majorité est-elle rétrograde, autocratique et dictatoriale.
Nous vous laissons votre appréciation sur la majorité municipale, sous votre propre responsabilité, mais nous revendiquons ce qui caractérise le fonds commun de nos valeurs partagées!
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