Certaines vérités semblent écorcher les oreilles de la majorité municipale, au point de leur faire oublier le respect des élus de l'opposition et les règles de la démocratie. Et pourtant, après avoir tenté, vainement pour l'instant, d'écarter l'association gestionnaire de la maison de retraite, M. le Maire et ses affidés ont réussi à pousser , vers la sortie, l'Association des Plaisanciers du Port d'échouage de Pornichet, pour la remplacer par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes-Saint-Nazaire, dans la Délégation de Service Public.
Intervention de l'opposition, qui a provoqué quelques vagues :
Intervention de l'opposition, qui a provoqué quelques vagues :
M. le Maire,
vis-à-vis des associations gestionnaires, vous avez, avec des nuances, une pratique, qui peut se résumer au slogan :
« Dégage ».
A Pornichet,
avec votre municipalité, c’est « Forum de la Vie associative », une
bonne initiative, en Septembre 2012 et mépris sinon médisance, en août et octobre 2012, à l’encontre de deux
associations gestionnaires.
Pour la maison
de retraite de Pornichet (la Résidence de la Côte d’Amour), votre précipitation
à vouloir récupérer, par une cession immobilière, du « cash »
(étonnant pour une gestion saine !), ainsi que votre démarche
« improbable », ont, semble-t’il, conduit le Crédit Mutuel à geler
toute transaction, avant les prochaines élections municipales de mars
2014 !
Rabaisser la
place de l’association gestionnaire du port d’échouage, dénigrer sa gestion
furent, aussi, l’objet de certains de vos propos : un petit rappel, pour
vous rafraîchir la mémoire !
Devant l’association pour la
protection du vieux Pornichet et de son ancien port , APSVP, en assemblée générale annuelle (août 2012), le
maire informa .. l’assistance, que l’association gestionnaire du port
d’échouage « n’a pas su économiser pour
payer le désenvasement du port ». La Ville recherche un nouveau
gestionnaire qui pourrait être une SEM issue du conseil général, la Saur, ou la
CCI. La structure retenue devra participer au désenvasement.
Suite à ces
propos, rapportés par un média numérique, Jean-Pierre Tempo, vice-président de
l'Association de plaisanciers du port d'échouage de Pornichet, APPEP, répond :
» Contrairement à ce qu’a affirmé
Monsieur Belliot (lors de l’assemblée générale de l’APSVP), l’association
gestionnaire du port d’échouage, n’a jamais eu à sa charge cette coûteuse
opération.
» En effet, depuis 1992 date de la création du port d’échouage sous sa forme actuelle, le gestionnaire est lié à la commune par une convention qui, dans son article n°7, stipule que le dévasement est à la charge de la commune. » Depuis 1998, une convention de délégation de service public a été signée entre l’association et la commune, stipulant de nouveau article 9 – que le dévasement est à la charge de la commune. Il était donc hors de question que l’association ‘’économise’’ pour cette opération.
» Quand bien même aurait-elle voulu le faire, l’association ne l’aurait pas pu, compte tenu de ses faibles moyens dûs aux modestes tarifs appliqués, ainsi qu’à son impossibilité d’augmenter les dits tarifs : article 19 de la convention ‘’la réévaluation ne pourra cependant excéder la variation de l’indice de référence publié par l’INSEE’’.
» En effet, depuis 1992 date de la création du port d’échouage sous sa forme actuelle, le gestionnaire est lié à la commune par une convention qui, dans son article n°7, stipule que le dévasement est à la charge de la commune. » Depuis 1998, une convention de délégation de service public a été signée entre l’association et la commune, stipulant de nouveau article 9 – que le dévasement est à la charge de la commune. Il était donc hors de question que l’association ‘’économise’’ pour cette opération.
» Quand bien même aurait-elle voulu le faire, l’association ne l’aurait pas pu, compte tenu de ses faibles moyens dûs aux modestes tarifs appliqués, ainsi qu’à son impossibilité d’augmenter les dits tarifs : article 19 de la convention ‘’la réévaluation ne pourra cependant excéder la variation de l’indice de référence publié par l’INSEE’’.
» Ce sont donc les trois municipalités
successives de Pornichet, qui, au fil des ans, pour des raisons diverses, n’ont
pas provisionné cette dépense et la Mairie actuelle cherche aujourd’hui à la
mettre à la charge d’une autre structure : Sem issue de la SAUR ? CCI ?
Conseil général ? »
Pour être
complet, il faut rappeler que la municipalité Lambert eut l’autorisation de
procéder au désenvasement du port, qui ne put être réalisé , à cause de la
pollution de l’Erika, fin 1999, et fut
reporté, en lien avec un projet de port à seuil.
En refusant d’assumer la responsabilité de la commune, pour
maintenir le port d’échouage en état satisfaisant, vous avez poussé l’APPEP,
vers la sortie, tout en essayant de
rendre l’objet de la convention de DSP
plus présentable.
A regarder de plus près, certains éléments tiennent du
miracle ou du heureux hasard :
·
Le fioul, résidu de la pollution de l’Erika, a,
complètement, disparu du périmètre du Port, et, pourtant, il y a, encore deux
ans, vous assuriez pouvoir faire participer Total au désenvasement, malgré le
chèque de 500 000 €, accepté en mai 2008 !
·
Le remplacement de chaînes-filles, pour 20K€, le
remplacement de bouées de balisage, en avril-mai 2013, comme souhait de bienvenue
à la CCI : trop récents pour ne pas susciter des interrogations !.
Sans négliger l’implication financière, éventuelle, de la
commune, au cas où les sédiments ne pourraient être clapés, en mer (130K€, pour
700m3, en CSD ou 420K€, en valorisation, in situ), on ne peut que constater que
le Port d’échouage et ses usagers sont moins bien traités, par la Ville, que
l’Aérodrome d’Escoublac.
En six ans, les Pornichétins ont participé, à hauteur de 373
K€, au SIVU de l’aérodrome, pourtant Etablissement Public Industriel et Commercial, qui doit
fonctionner, sur ses propres ressources.
En treize ans et demi de DSP, les tarifs du Port, vont
augmenter de 50% (soit 3% d’augmentation annuelle moyenne).
Votre absence d’ambition pour le Port d’échouage, votre vision,
purement, comptable de sa gestion, votre refus d’intégrer ses dimensions
économique, sociale, culturelle et urbaine (le Port dans la ville) vous ont
fait choisir une solution a minima.
Nous ne l’acceptons pas !